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Ce qui élève l'âme

Vous trouverez ici des textes en prise avec l'actualité. Les rédacteurs s'inspirent de la Révélation d'Arès* pour essayer d'en donner un éclairage spirituel donc non polémique. Les pensées et réflexions sont celles du moment. De fait ce blog se lit comme on lirait un carnet de bord d'un créateur ou chercheur d'âme.

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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 08:32
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Par mon travail, la semaine dernière je fus amené à  discuter avec deux personnes dans un hôpital de la région parisienne. La  discussion tourna autour de la surveillance des malades atteint de la maladie d'Alzheimer puis la conversation s'étendit aux questions d'éthique se rapportant à la surveillance des individus en général. En fait l'échange glissa très vite sur la question de la limite qu'il faut raisonnablement avoir concernant la surveillance en général.

  Par exemple:  Faut il au prétexte de protéger certaines catégories d'individus, notamment les plus faibles, les enfants, surveiller tous ceux qui fréquentent et/ou créent des sites pédophiles ? Chacun était tenté de répondre oui sans hésiter. Comme on l'est pour le contrôle des terroristes potentiels. Voire des délinquants. Mais prendre uniquement un ou des exemple(s) extrême(s) de ce dans quoi l'homme peut tomber, pour aborder un sujet aussi sensible que celui que pose la surveillance des individus par d'autres individus, c'e n'est pas très honnête. Nous n'étions manifestement pas d'accord. Mes deux interlocuteurs ne voyaient pas le danger et l'arbitraire à vouloir contrôler ceux qu'ils classaient comme par réflexe dans la catégorie des individus dangereux. Car classer les gens dans le domaine du bien et du mal, n'est ce pas déjà les juger ? Et puis où commence la responsabilité dans les actes condamnables ? Il faut bien aussi regarder la part collective, l'héritage de la tare (1) même si cela n'excuse pas les bourreaux et la nécessité de s'en protéger, voire de les combattre.

Les arguments que fit valoir l'un de ceux avec qui je conversais fut que sous prétexte de transparence et parce que " je n'ai rien à cacher " sous entendu: "je suis un type bien, honnête qui n'a rien à se reprocher", il lui parut normal que nous puissions abandonner notre intimité au voyeurisme légalisé. Je ne partage pas du tout ce point de vue car même et peut être surtout, celui (le voyeurisme) dicté par un système ou une administration qui s'arrogerait la légitimité de vous observer dans le but estimé selon ses critères d'appréciations, parfaitement  justifié, restera comme une épée de Damoclès au dessus des nos têtes aussi faibles qu'orgueilleuses (2). Pour vous surveiller il faut penser que vous êtes dangereux mais pas seulement. Par exemple il est aujourd'hui possible de repérer si la toiture de votre maison possède une isolation conforme, répond aux normes d'économies d'énergie. Demain peut être nous dira t-on :
- Votre maison a été phographiée et classée non conforme aux lois sur l'environnement, vous devez payer une taxe de tant d'euros.
Ou bien encore:
- L'agent Dupont vous a entendu grâce à ses lunettes et oreillettes laser, lors de votre discussion avec Durand, et vous avez prononcé un mot jugé discriminatoire, homophobe ou raciste ou subversif, incitant à la révolte ou que sais je encore, vous êtes passible du tribunal. Ces mesures répressives feront elles reculer le mal pour autant ? Je ne le crois pas, elles auront mêmes probablement pour conséquence de rendre plus difficile la perception et le discernement de ce qui est bien de ce qui ne l'est pas. Car inévitablement un classement arbitraire s'opèrera ainsi qu’une  relativité de ce qui est en cause et des conséquences engendrées. Enfin une trop grande importance accordé à ceux qui rendent ce qu'on appelle justice mais qui ne parviennent que rarement à donner la conscience à celui qui peut négocier pour réparer sa faute. En attendant il faut bien faire avec les outils que l'histoire s'est donnée.

Mais c'est la question de l'individu et de la liberté qui est ici posé, son mystère qui intrigue et inquiète le pouvoir. La culture dominatrice répond comme par réflexe :
- Mais on est tous des agents du pouvoir que l'on exerce sur ceux ci ou ceux la, regardez vous avec votre femme parfois ou encore avec votre collègue ou avec votre enfant à qui vous inculquez tel ou tel principe, il faut bien mettre des règles etc...
- C'est vrai dans une certaine mesure, mais chacun peut résister à la bêtise et aux réflexes ataviques, s'auto éduquer, s'élever spirituellement.

Prendre le flambeau de la conscience comme guide, cette conscience qui fait de l'instinct une boussole. Pas seulement pour se diriger en rampant sur le  sol, mais la conscience que produit l'homme créateur de lui-même, lui donne des ailes pour voir de plus haut et de plus loin. La résistance par l'effort à retrouver l'image et ressemblance du Créateur, l'image d'un individu libre, capable d'écoute et de remises en question profondes. Effort qui permette l'émergence  d'un type d'humanité qui fasse envie et rend l'air respirable, laissant peu à peu découvrir l'idée obsolète de tout vouloir contrôler. Même si cela prendra des générations (3), il n'est pas inutile de rappeler ce vers quoi il est plus heureux de se diriger.

(1)   Révélation d’Arès 2,12

(2)   Révélation d’Arès 6,1

(3)   Révélation d’Arès 24,2

 

 


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