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Ce qui élève l'âme

Vous trouverez ici des textes en prise avec l'actualité. Les rédacteurs s'inspirent de la Révélation d'Arès* pour essayer d'en donner un éclairage spirituel donc non polémique. Les pensées et réflexions sont celles du moment. De fait ce blog se lit comme on lirait un carnet de bord d'un créateur ou chercheur d'âme.

Merci de respecter un état d'esprit cordial si vous voulez faire  vos commentaires.

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Bonne lecture

* Pour une information sur ce livre cliquez sur ce lien:  http://michelpotay.info/index.html

29 octobre 2006 7 29 /10 /octobre /2006 10:23

Aujourd'hui la République démocratique du Congo (RDC), ex Zaïre, pays grand comme l'Europe de l'Ouest, peuplée de 60 millions d'habitants, s'apprête à voter, une première depuis 60 ans. Ravagé par deux guerres (1996-1997 et 1998-2002) qui ont fait 4 millions de morts. Les trois quarts de la population vivent avec à peine 2 dollars par jour.

La Révélation d'Arès parle du champ de la moisson. La moisson évoque le grain de la pénitence, graine de vie et de la recréation de l'homme et du monde par la réactivation volontaire et consciente du Bien en chacun. La parole contenue dans ce livre désigne aussi l'aire du champ, aire plus mentale que géographique. Hier, comme la plupart des samedis, je suis parti à la moisson, au battage de mon propre grain intérieur et de ceux qui le portent et l'ont muri ou lui ont permis de mûrir. Ces personnes avec qui, le temps d'un échange de regards et d'une conversation, les pèlerins d'Arès essaient de partager l'esprit de cette moisson et son urgente nécessité. Dans une des rues parisiennes parcourue par de nombreux touristes je croisai un de mes frères congolais avec qui nous discutames de son pays. Cet homme manifestait le grand souci et l'espoir que son pays mettait dans la démocratie. Paradoxalement il clamait le refus de voir l'Occident et l'Allemagne en particulier, très présents là bas selon lui, imposer leur vision du monde et leur accaparement des richesses. Ne connaissant que très peu de choses de cette région du monde et de son histoire, je l'écoutai. Mais je ne pus m'empêcher de lui dire que, d'une part, tous les malheurs qui frappent l'Afrique n'ont pas pour cause l'Occident et sa volonté d'hégémonie esclavagiste et raciste. Parce que question guerres et rivalités tribales la plupart des régions d'Afriques n'avaient pas attendu l'arrivée des colons blancs pour s'entretuer et se piller. Ensuite je lui disais mon grand doute quand à croire qu'il soit sage de vouloir absolument instaurer le modèle démocratique en Afrique. Simplement parce que l'Afrique n'a pas de références culturelles ni un fonctionnement mental adapté à un tel système. Et qu'il était probablement plus sage de partir des réalités mentales et culturelles que les africains possèdent et partagent entre eux même instinctivement plûtot que fonder leur espoir dans un système qui ne cesse de montrer ses étroites limites. N'étant ni un politologue ni un historien, et sachant que l'Afrique n'est pas une région concernée par la Révélation d'Arès, car cette dernière n'est pas adaptée à la mentalité de l'Afrique subsaharienne. Il n'y a aucune raison philosophique ou morale dans ce conseil de prudence mais seulement, recommandation de mesure et sagesse du Créateur qui sait par quelles portes, et par quelles têtes le vent souffle. Aucune tête ou porte n'étant supérieure à une autre.

Cela étant pour ce qui concerne le Congo, les médias prédisent la victoire certaine de Joseph Kabila, président sortant seulement agé de 35 ans face à Jean-Pierre Bemba présenté à la fois comme rebelle et comme héritier du mobutisme. Le Congo pays riche en diamants, en or et en cuivre, succite bien des convoitises comme toutes terres qui en recellent. Dans ce pays comme dans tant d'autres, qui ne pressent et voit combien il est temps de passer à une autre vision et gestion des ressources que celles imposées par la politique et les marchands ? Qui ne comprend que sans amour et partage, rien de durable ne sera jamais possible. Et combien partout les problèmes sont au fond très similaires.

C'est à toi mon frère croisé dans une rue de Paris, une caméra au poing que je pense en écrivant cela

une manière de pauvre d'aider ton pays en y glissant quelque chose de mon âme si jamais j'en ai une. La pauvreté et le dénuement ne sont pas toujours et uniquement là où on croit les voir.

C'est un sujet qu'il faudrait totalement repenser comme celui du bonheur et des sentiments de bonheur. Sereinement et patiemment s'extraire de sa culture et creuser sa mine intérieure dont le sous sol contient la source de la Vie. Source ou vie spirituelle que l'homme peut dégeler au moins dans un premier temps dans sa tête, qui demain rejaillira comme les immenses fleuves parcourant ce grand continent qu'est l'Afrique. Alors la vie spirituelle arrosera et fertilisera le monde et l'homme sur tous les plans.

Jacques Cajou.

 

 

Les références en italiques sont extraites de la Révélation d'Arès. Les chiffres romains sont issus de la partie intitulée "Le Livre" et les chiffres classiques renvoient aux veillées et versets de ces veillées qui forment la première partie de la Révélation d'Arès.

 

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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 08:00

 

 

 

 Tout le monde sait en France, que l'on va nous rebattre les oreilles pendant les six mois qui viennent, sur la campagne politique. Il faudra réalistement faire avec. Même quand on n'attend rien de décisif de la queue de vache qui mugit (Révélation d'Arès XXXV/2), image que donne de la politique le Créateur à Arès. Car tout bêtement le bonheur ne sortira pas du système. Rien donc dans le discours politique ne pousse le monde à changer (28,10). Mais le frère de Mikal (XXXV/3) sait aussi qu'il ne peut fuir les réalités et mentalités du monde et du moment sans prendre le risque de l'égarement de la mystique ou d'autres formes de rêves toujours tentants mais stériles. Il y a des domaines où les choix à faire sont restreints, frustrants, leurs étroites limites mêmes vous égratignent, parfois vous enserrent (28,15), bref vous n'avez qu'une possibilité riquiqui de choix. La politique dans ce qu'elle offre de débats, de projets, de perspectives en est une magistrale caricature. Ce n'est pas le semblant de diversité de candidatures qui permet la germination d'une société multiple dans laquelle l'individu a valeur absolue donc déterminante. La politique partant du postulat que la masse possède  « la vertu » quand la majorité désignée prend des décisions par l'intermédiaire de quelques responsables à qui elle confie la charge d'opérer des choix pour les autres. C'est tout le problème que pose la question du pouvoir et de la démocratie en particulier. Se référer à un autre mode d'existence et d'interaction est encore estimé utopique. Il n'en sera pas toujours ainsi. Nous n'avons pas d'autre preuve aujourd'hui pour l'affirmer si ce n'est ce que la Révélation d'Arès en dit et résume dans quelques phrases et images lapidaires.

 

Mais partons donc du terrain et du concret. Cette semaine, les socialistes s'étaient donnés rendez vous à Clermont Ferrand pour écouter leurs trois principaux prétendants à l'investiture. Dominique Strauss Kahn, Laurent Fabius et Ségolène Royal exprimèrent ainsi trois voix différentes. Il serait long et fastidieux de tenter de faire une synthèse de leurs visions et discours d'autant que l'auteur de ce texte n'a pas la prétention d'en cerner tous les aspects. Mais il semble, à entendre les déclarations de ces trois candidats, que Ségolène Royal ait la vision la moins éloignée de ce qu'il faudrait commencer à impulser comme idée. Au moins en ce qui concerne la nécessité de décentraliser. Laurent Fabius défend le discours de l'antilibéralisme comme si le libéralisme était la cause de tous les malheurs du monde. Quand on sait bien que la cause est ailleurs. Il faut savoir ce que l'on veut et arrêter de se leurrer : bosser, prendre des risques et investir étant les ingrédients incontournables de l'économie. La démagogie consiste toujours à se rallier ceux qui vous rejetteraient si vous leur disiez simplement la vérité. Dans ce domaine, tout le monde ne désire pas prendre des responsabilités et n'en a pas les moyens, sans parler de la paresse qui peut avoir ses raisons, fondées, mais très difficilement compatibles avec l'exigence de la production matéraliste. Et même si par ailleurs chacun est invité à co créer le monde. Surtout, l'échec soviétique a suffisamment  démontré l'inaptitude d'une administration centralisée autoritaire pour gérer un pays. Peut-on faire de la cuisine sans sel, ni eau ni huile ? Oui en revenant à l'ère primitive. Ce qui pourrait permettre à certains de prendre conscience des bienfaits du libéralisme.

Dominique Strauss Kahn, DSK plus pratique à écrire et prononcer, lui, évoque une sorte de rêve ou de nostalgie d'un passé au travers du concept du « pacte de l'Elysée ». En résumé, on s'assoit aux côtés de partenaires sociaux et la magie, pardonnez, la négociation prend forme, puisque chacun, c'est bien connu, n'a pour seul objectif que l'intérêt général. Et, le président plane au dessus des querelles comme un ange que tout le monde écoute religieusement.

Bref cette analyse est un peu courte, voire simpliste sur toute la ligne, mais on aura le temps dans les prochains mois d'en reparler et de nuancer. Un blog c'est aussi sa fonction, invite à l'échange et à la complémentarité. Même si vous souhaitez débattre du social au-delà de l'immédiat, de l'histoire et des contingences, celles-ci vous rattrapent plus ou moins en toute occasion. C'est au fond toute la question de l'homme qu'il faudrait poser. Qu'est ce que l'homme, quelle humanité voulez vous ? Et où voulez vous allez ? La Révélation d'Arès pose ces questions dans toutes leurs dimensions, pratiques comme spirituelles que d'ailleurs elle ne dissocie ni n'impose. C'est tout son génie et toute sa raison.

 

Joseph Dupont.

 

Les références en italiques sont extraites de la Révélation d'Arès. Les chiffres romains sont issus de la partie intitulée "Le Livre" et les chiffres classiques renvoient aux veillées et versets de ces veillées qui forment la première partie de la Révélation d'Arès.

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15 octobre 2006 7 15 /10 /octobre /2006 10:29


Le 8 octobre, un trackback a été placé sur ce blog par un internaute à la suite de l’article « Briser le silence ». Un trackback est un rétrolien, un système de liens inter-blogs semi-automatisé, dont la fonction sert à tracer ou renvoyer par l’intermédiaire d’une adresse électronique vers une page d'un autre blog. En l’occurrence le trackback en question renvoyait sur un site mettant en ligne les conversations téléphoniques enregistrées entre le comédien Gérard Dahan se faisant passer pour le député Philippe de Villiers, et quelques personnalités politiques, qui se firent ainsi piéger au travers de conversations sur l’affaire des squatters de Cachan. Ce style d’entretien maintenant banalisé et qui repose sur un mensonge, consiste à extorquer quelques informations croustillantes qu’on obtiendrait que très difficilement, voire pas du tout, si le journaliste passait par la voie classique de l’investigation. Le message accompagnant le trackback indiquait : « Le Magazine ''Entrevue'' a mené son enquête et a sollicité les talents de l’imitateur Gérard Dahan »

Je n’ai pas, au premier abord, vu dans ce coup médiatique, la perfidie typique du monde médiatique qui, sous l'apparence d'une grosse blague d’étudiant ou de farce d’un saltimbanque, pratique une forme de désinformation, d’irrespect et de mépris de la vérité. Tout cela sous l’apparence d’une enquête sérieuse où se mêlent le sympathique et l’esbroufe. Le bouffon justifiant le roi. Le problème ici n’est pas moral.  Ce n’est pas tant que soit violée la déontologie à laquelle devrait en théorie s’astreindre tout organe de presse digne de ce nom, mais  l’inconscience que de ce genre d’actes met en évidence. Car le message, ou, pourrait-on dire la fable dans cette mise en scène c’est : Je peux mentir de façon sympa, grotesque, pièger les puissants de ce monde - dans le cas de Cachan, un préfet, un maire et un directeur de cabinet d’un conseil régional - et passer pour un « bon informateur ». Le mensonge journalistique pour faire vendre ? Le mensonge comme accélérateur ou catalyseur, moteur du commerce et pratique normalisée sur laquelle tout le monde s’entend pourvu que chacun reste à sa place comme dans une partie de poker menteur ? Nous ne sommes pas (encore ?) revenu au temps de la pègre, mais on peut se demander si l’assassinat lent, la dissolution des carrières par cynisme interposé, par pilonnage d’info bidon, de coup bas, ne conduisent pas à une forme de démoralisation, de mélange enivrant et schizophrénique dont l’aboutissement conduira à une déchéance brutale.  

 La presse, fonds de commence de la tartufferie mène le bal dans lequel nous sommes tous invités à vampiriser quelqu’un, je tremble à l’idée de me laisser gagner par ce jeu absurde, de m’abandonner à cette forme de désespérance qui consiste à adorer la connerie. Il est temps de renverser la vapeur, de rechercher à stimuler l’intelligence (Révélation d'Arès 32,5) la beauté (12,3)qui ne mérite vraiment son nom que quand elle sert le bien, le bien public ou le Bien tout court. 

Freeparleur.

Illustration: Bruno Montagnac

  

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7 octobre 2006 6 07 /10 /octobre /2006 04:37

Pendant que de graves conflits ensanglantent des régions de la planète et  que nos frères humains s'entretuent en Irak ou au Soudan, le journal télévisé nous parle de la retraite à 35 ans du célèbre gardien de l'équipe de France Fabien Barthez, ou de celle d'Edouard Balladur politicien dont on entendait plus parler depuis des années.

Les nouvelles du soir du 6 octobre sur TF1 c'était aussi le retour fringant de Monsieur Juppé et sa promotion en vue des élections à la mairie de Bordeaux. Les images du dynamique ministre monsieur Sarkozy en déplacement en Bretagne tombant par hasard comme l'impeccable devant la caméra. Que de reportages avec des petits mots qui vont bien quand on sait les agrémenter comme le derrière des vaches que  caresse au salon de l'agriculture en trinquant, tout fin politique qui entretient son image comme une coquette !

Le journal de 20 heures me fait parfois penser à l'effet de la tisane qu'on sert à l'hospice après le saucisse purée et la compote. Si vous n'êtes pas insomniaque et ne vous forcez pas un peu à vous intéresser au sort des milliards d'individus qui peuplent la terre autour de vous, vous glissez dans la routine comme le coureur de bobsleigh dans son couloir de glace.

Car qu'est-ce que 80 ans de vie sinon le temps d'un souffle au regard de l'éternité ? Ce vaste temps qui n'est même plus représentable pour nos faibles lumignons (32,5) et qui devrait être notre véritable dimension, est réduit à un bref moment ou chacun a juste le temps (36,23) de se créer bon et donc vrai. La Révélation d'Arès use du terme repentir, devenu  rébarbatif après le passage de la religion, mais lui redonne son sens à la fois nouveau et très ancien de recréation de soi et inséparablement du monde.

Remarquez que sur France 3 le même soir, un reportage évoqua la maladie qui monte et sera la seconde par le nombre qu'elle touchera après les maladies cardio-vasculaires à l'aube de 2020. Il s'agit de la dépression. Tiens, mais y a-t-il un rapport entre toutes ces choses ? Je veux dire quels liens de cause à effet existe-il entre la démagogie, notre envie de quiétude qui ne souhaite aucune perturbation et le monde et ses douleurs ? Un blog comme celui-là ne représente même pas une introduction à de telles interrogations. Mais si nous nous mettons à aller vers nos frères de tous les horizons, à réfléchir à tous ces problèmes sans attendre de chimériques réponses des portes-voix du système, si nous commençons à communier avec les autres hommes et femmes et ainsi commençons à sentir ce grand corps malade qu'est le monde, nous trouverons peu à peu les remèdes possibles. Car rien n'est vraiment insoluble pour qui cherche. La Révélation d'Arès use de cette image très parlante du fou qui fuit comme l'asile fuit ( VI/6)--  l'asile repaire ou concentration de fous -- et le frère qui trouve à sa face celle du Créateur. L'homme en changement ranime ainsi peu à peu en lui de grandes énergies dont la première et qui fait le plus défaut est l'humilité. Encore faut-il accepter de faire face à sa réalité et vouloir la changer.

Les médias dans leur silence paradoxalement distillent un bruit stérile. En évitant de parler de ce qui risque de déranger monsieur et madame tout le monde, comme par exemple le fait universel d'Arès ou les causes des malheurs qui frappent l'humanité, ils ne ménagent pas l'avenir.

Il n'y a pas que les murs en Palestine et Israël ou ceux que veut construire parait-il Georges Bush à la frontière mexicaine pour contenir l'immigration. Pas seulement des murs au sud de l'Europe comme entre le Nord et le Sud ou entre nantis et démunis. En fait le monde n'est qu'une gigantesque citadelle où tous les hommes sont enchainés. Nous ne nous lasserons pas d'appeler à retrouver la Liberté qui n'est pas celle qu'autorisent ou flattent les idées régnantes. Ces idées conformistes qui lentement font de l'homme un pendu (XXIX/8). La Liberté décrite dans la Révélation d'Arès par le poulain agile libre du harnais et des barrières que dressent devant lui (10,10) tous ceux qui tirent bénéfice de dompter cette Liberté. Ces remparts contre l'amour du prochain sont aussi en chacun de nous et s'enracinent dans notre « bonne conscience » celle de se croire pas si mauvais, et pas vraiment responsable de tout cela. Alors que nous sommes tous partie liée au bonheur comme au malheur de l'univers. Voilà la raison de ce texte écrit au coeur de la nuit. Comme une pensée entrée en résistance contre l'inertie, un cri (II/19) d'appel à l'évasion par le retour à la vie spirituelle  poussé par un des innombrables maillons de la grande chaîne humaine. L'espérance qu'apparaisse l'aurore d'une nouvelle civilisation. 

Clair de lune.

Les références en italiques sont extraites de la Révélation d'Arès. Les chiffres romains sont issus de la partie intitulée "Le Livre" et les chiffres classiques renvoient aux veillées et versets de ces veillées qui forment la première partie de la Révélation d'Arès.

 

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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 09:03


Un récent courrier dans la boîte mail de freeparleur posait cette question :

« Pourquoi faîtes vous une coupure aussi nette entre structures et amour?
Certaines structures aident la manifestation de l’amour. Certains amours
s’incarnent dans des structures qui se réalisent après avoir été longtemps
rêvées. »

Des exemples historiques comme certains faits d’actualité permettent d’expliquer pourquoi tout pouvoir glisse irrémédiablement dans l’arbitraire. Une structure politique ou religieuse se donne toujours plus ou moins pour vocation de rallier la masse à sa cause et à terme son architecture organisationnelle et ses fondements légalistes s’imposent comme le portail sacré par lequel le peuple doit entrer et ce un peu comme dans l'idée qu'on se fait d'un paradis.

On peut se demander si il n’y pas un parallèle entre la déclaration du président vénézuélien Hugo Chavez  lors du jour de la résistance indienne le 12 octobre 2005 : "C’est un ordre, nous ne voulons pas de nouvelles tribus ici, nous sommes une vieille tribu, il y en a assez de la colonisation". Hugo Chavez montrant du doigt les communautés de missionnaires évangéliques américains pour lesquelles il ordonnait l'expulsion les accusant d’être en quelque sorte des complices de la spoliation à la solde des Etats-Unis et la façon dont Georges Bush et son équipe envisagent l’Iraq.
Car dans ces deux régions du monde, l’Amérique latine et le Levant, c’est plutôt l’esprit et la culture tribales qui ont longtemps prévalus avant que les Européens ne débarquent et n’y instaurent ou tentent d’y instaurer la démocratie. Au fond, on pourrait se poser la question de savoir si la démocratie ne fut jamais autre chose que le prétexte à assimiler les tribus à l’ordre des dominateurs (28,21) ?
C’est pourquoi la Révélation d’Arès ne parle pas de la démocratie mais de l’Assemblée et des assemblées souveraines d’elles mêmes (8,1).
Assemblée au singulier et au pluriel dont la Parole d’Arès n’envisage pas l’unité par le ciment de la loi mais par celui de l’amour devoir. Cet amour devoir étroitement lié et dépendant de la liberté absolue, c'est-à-dire la liberté qu’acquiert l’homme en se libérant du harnais des docteurs et princes (10,10) religieux ou politiques.
A Arès le Créateur met en garde l’homme de façon insistante contre l’esprit de système qui imprègne toute politique et religion qui sortent de la même cuisse (XXXVII/14). C’est donc par une voie toute différente que celle autoritaire prônée depuis des millénaires par les pouvoirs que nous devons regarder l’avenir et avons quelques chances d’avancer vers un monde heureux. Dans un monde où le nombre fait poids cela paraît à première vue utopique. N’oublions pas que la  nature interactive de nos relations, celles que nous choisissons d’établir en conscience débouchent à plus ou moins long terme sur une fluidité et un partage très profond des qualités de chacun et que chacun progressivement peut intégrer en lui, la conscience de son frère. Ce mode d’existence affinitaires ne peut d’ailleurs se réaliser de façon dynamique que par un courant naturel de sympathie. La politique et la religion ont cru et croient encore réaliser la société juste et harmonieuse  rapidement, c’est pourquoi elles s’appuient sur des raccourcis comme le recours à la loi et au juge. Par là elles échouent et échoueront inexorablement. Rechercher et activer le bien (12,3 ; XXXII/11 ; XXXVIII/3) devient peu à peu une force, cette force comme la sève d’un arbre peut partir de sa racine sociale, se métaboliser et circuler dans le tronc universel et ainsi s’étendre par ses branches vers le ciel et tous les hommes. C’est aussi de cette manière que l’homme redonnera sa véritable et fondamentale écologie à la terre et qu’il découvrira que l’Assemblée humaine a aussi un poumon (III,3) et participe plus organiquement qu’elle ne le pense de la lumière et même peut-être de la production de l’oxygène.

Roseau bleu.

Les mots en italiques sont des références puisées dans la Révélation d'Arès.

Illustration: Bruno Montagnac

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 05:13

L'huître si savoureuse, que l'on déguste avec un petit blanc sec de nos coteaux ou avec une giclée de citron qui la fait gesticuler dans sa coquille ou encore avec du vinaigre et des échalotes, l'huître une fois de plus se retrouve  mise au banc des accusés, coupable d'héberger une dangereuse toxine. Ce petit mollusque vert qui, allez savoir pourquoi, fait penser chez certaines personnes à un gros glaviot. Le mollusque donc, aurait, notez le conditionnel, causé la mort de 2 personnes. Pour cette raison la préfecture de Gironde en fit interdire la commercialisation le 31 août. En fin de semaine dernière, le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, avait toutefois indiqué que «l'huître est hors de cause» dans la mort d'un des deux patients.

Pour l'histoire, l'Ostrea edulis nom charmant de l'huître plate du bassin d'Arcachon fut décimé en 1920, remplacé par la Crassostrea angulata portugaise, elle aussi remplacée par la Crassostrea gigas huître creuse japonaise dans les années 1970 (1). Donc, l'huître du bassin est actuellement encore soumise à enquête sanitaire. Aucune preuve avérée ne fut donnée sinon  celle qu'apporta une souris. Non les souris ne dégustent pas d'ordinaire les huîtres. Mais là c'est pour la bonne cause. Un test dit « biologique » reconnu au plan international, est le seul autorisé pour le moment par l'Union européenne indique le ministère de l'Agriculture. Ce test consiste à injecter dans le petit rongeur une solution d'huître prélevée, si la souris meurt dans les 24 heures, eh bien on connait la suite.

Mais début août il y eut un « faux positif » dans les résultats des tests, la souris témoin n'était pas valide. Eh oui la souris aussi a ses faiblesses. Et c'est ainsi que, d'interdiction de vendre et consommer l'huitre, en levée d'interdiction puis en grève des producteurs, nous sommes tenus en haleine par cette histoire d'huître du bassin d'Arcachon depuis plusieurs semaines.

Histoire un peu plus rigolote comparée à celle de la vache folle en 2001 où fut décidé par le gouvernement de l'époque l'abattage de plusieurs centaines de milliers de bêtes pour quelques rares cas de mort humaine. Encore que cette affaire en Gironde doit inévitablement mettre à mal l'économie de la région.

Ce que révèle la façon émotive et ubuesque de gérer ce genre d'affaires dans une époque qui se veut très rationaliste, c'est que la raison scientifique tient encore pour une grande part de l'esprit de la pythie et ce malgré des moyens formidables. Cette prêtresse officiait à Delphes et y prononçait dans l'antiquité grecque ses oracles.

- Il y a un problème ? Coupons ce qui porte le problème ! proclame l'époque.

- Mais nous allons supprimer la vie ! s'exclament quelques voix. 

- Peu importe, il nous faut une réponse immédiate ! Action réaction ! comme dit le directeur d'école borné dans le film « Les choristes ».

Pourquoi en sommes-nous encore à ce fruste stade de perception et d'intelligence alors que paradoxalement nos connaissances et organisations semblent s'étendre à des domaines immenses ? Un principe de précaution qui frappe à peu près comme une massue sur un moucheron risquant de déclencher des effets économiques désastreux et des soucis chez des milliers d'éleveurs qui pour certains finiront peut-être en dépression, sans certitude de la cause, est pour le moins totalement disproportionné. Notre intelligence est devenue faible lumignon, dit la Révélation d'Arès* (32/5). La résolution des maux et la quête des remèdes à apporter tiendront de la guérison du bubon (bouton) et du tournoiement dans un tourniquet tant que nous ne laisserons pas la salive du Créateur entrer dans nos veines spirituelles. Patiemment et avec humilité. Celui qui entreprend de s'attaquer à sa médiocrité et à faire revenir la lucidité en lui, sans tambour ni trompettes, simplement et obstinément fait beaucoup pour changer les choses. Ce n'est pas dans l'air du temps mais c'est créateur d'une autre humanité. Celle qui verra la régénérescence de l'homme par ses profondeurs spirituelles et biologiques et qu'annonce l'homme du tubra (tubercule) et du sentier. (Révélation d'Arès XXVII, 6).

 

Arguin Sauvage.

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Bassin_d'Arcachon#L.27ostr.C3.A9iculture

* Arès: petit village sur le bassin d'Arcachon où fut révélée surnaturellement la Révélation d'Arès en 1974 et 1977

 

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15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 10:09

La police a évacué jeudi 17 août le plus grand squat de France, un ancien bâtiment universitaire de Cachan (Val-de-Marne) occupé depuis trois ans par des centaines d'Africains.

Freeparleur revient sur cette affaire qui anime encore des débats.

On peut parfois se sentir radicalement contre certaines idées ou certains principes.

On peut être choqué de certaines attitudes. Mais n’étant ni conservateur ni révolutionnaire, animé par aucune ambition politique, ni juge, ni polémique, freeparleur ne cherche donc pas à froisser ou se venger. Seulement à faire entendre la  voix simple de la bonté et de la recherche de l’intelligence. (Révélation d’Arès 32,5).

 « Quand on a des papiers dans la république française on a des droits et des devoirs, quand on pas de papiers on a vocation à être reconduit dans son pays d’origine » martèle Nicolas Sarkozy, le ministre de l’intérieur le 13 septembre à l’assemblée nationale.

A cela José Bové indirectement répond : " La France est responsable concrètement de ce qui se passe à Cachan, mais elle est aussi responsable" du fait de "son passé colonial" et de son "attitude inacceptable" par rapport aux pays africains dont elle a "pillé les richesses".

Ces deux hommes politiques, l’un serviteur du  pouvoir l’autre prétendant, ne peuvent pas dans l'état actuel des choses, apporter de solutions à un problème qui pose la lourde question de l’équité (28,10). Pour dépasser la passion et la rage qui animent plus ou moins tous les rois noirs (politiques) ou blancs (religions) virtuels ou réels, il faudrait sereinement être en mesure de se placer à la fois  sur le plan de la raison et celui du cœur. Partir d’une toute autre perspective, notamment celle qui consiste à réduire volontairement le poids du pouvoir dans toute la sphère civile. Passer de l’ère de la raison mécanique, routinière et phraséologique à l’ère de la raison libre. Ces deux hommes ne manquent ni de cœur ni de raison. Mais leurs cœurs et raisons sont viciés par ce concept de domination qui fixe des statuts et des degrés et croit à un ordre immuable des choses, ordre reposant sur une fiction. Ordre définit par des textes ou par l’établissement de rapports de forces entre des partis citadelles antagonistes se partageant territoires et prébendes. Ce que ne voit pas la politique, c’est la prison dans laquelle tourne l’humanité déspiritualisée, ou si elle l'entrevoit, elle se garde bien de le dire. Mais d’abord qu’entendons-nous par spirituel ?  Les matériaux vitaux de l’évolution de l’homme, de l’épanouissement de la race humaine et du bonheur  sont autant à puiser dans la Mine (XXXV, 17) ressources matérielles que dans l’Eau, ressources spirituelles, et sont donc autant physiques que métaphysiques. Disons pour faire simple que sans aimer son prochain tous les problèmes resteront à terme insolubles. A Cachan comme à Gaza, à Khartoum, à L a Nouvelle Orléans ou partout ailleurs. L’amour est aussi vital à la vie que l’air et l’eau. On peut s’en priver, vivre le cœur serré et dur, simuler la bonté, opter « un jour avec, un jour sans », se donner une façade d’humanisme charitable. C’est en gros notre monde et notre état d’humanité aménageant la barbarie. Avouer qu’il faut aimer, que la seule politique raisonnable est dans l’interaction des âmes qui ouvre la voie à l’intelligence, ne parait pas sérieux pour la mentalité structurée par la culture de l’efficacité matérialiste. Le partage des richesses, comme celui de l'intelligence ne peuvent pas se faire autoritairement mais par stimulation de la conscience. La conscience d'être la chair ou le prolongement de tous les hommes. Chacun pressent la nécessité de passer à autre chose sans trop savoir comment. Il y a en France quantités d’hommes et femmes de qualité, honnêtes, dévoués ayant encore de l’enthousiasme.

La politique ne les ignore pas dans ses discours mais mime (22,9) toujours plus ou moins l’humilité et la fausse sagesse (1,3), se faisant passer pour l'indispensable intermédiaire, seul apte à diriger le pauvre peuple (26,5) qui sans ses princes seraient, on s'en doute bien totalement privé d'intelligence. Héritière d’antiques réflexes dominateurs  habiles à gouverner (22,8), la politique comme la religion hier dominante craint toujours le vent fou (25,7) de l’amour. Ce vent libérateur qui souffle régulièrement dans le monde comme un incessant appel à sortir de la prison dorée et que s’acharnent à maintenir les ambitieux portés par l’instinct d’enrégimentement. Le grand souffle vient toujours sans prévenir. La dernière fois en passant par un village inconnu : Arès, dans le Sud Ouest de la France, en 1974, Jésus, l'homme, pas le dieu incarné de la religion est revenu parler à un homme tout aussi inconnu, frère Michel. Bref  comme le voleur dans l’évangile (Luc 12,39), l'appel du prophète de l'amour vient de nouveau remettre en question certaines idées et  places fortes. Le message est assez simple au fond, quatre générations ne suffiront pas à changer le monde (28,7) et qu'il est donc temps de s'y mettre sans attendre. 

Pour revenir sur le terrain social étroitement lié au message universel d'appel à la liberté spirituelle, en creusant un peu on s’aperçoit vite que chacun souffre d’une fantastique envie de bonheur frustré, qu’aucune politique de momie (XLIX, 7) ne pourra jamais apporter. En allumant la brande (XI, 11) dans sa tête pour en brûler les préjugés et tenter de regarder l’homme son frère avec un œil neuf, déjà, les forteresses (XIX, 25) des rois irrésistiblement se lézardent. Demain elles tomberont et sur leur ruine (XXXIV, 4), les frères rebâtiront des maisons pour le bonheur de tous.  

 

Simon Lafleur.

(1) Révélation d’Arès (XI, 11). Cette image de la brande évoque les actions des hommes de bien en général, les frères au sens large, qui établiront une terre promise de vérité, d'amour et d'intelligence sur les cendres du système dominateur qui régit le monde depuis des millénaires.

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4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 19:49

Nous avons conscience d'ouvrir au travers de ce texte un sujet difficile et même pour certains pénible à ouvrir. Nous ne sommes ni des psychologues ni des sociologues. Nous tentons simplement de poser un regard et une réflexion dépassionnés sur un fait, qui a et continue de soulever dans nos consciences des interrogations. Nous pensons à la souffrance que les parents de Natascha on dû endurer ainsi qu’à tous les parents qui aujourd’hui encore vivent des situations similaires.

Depuis jeudi 24 août, le fait-divers de Natascha Kampush a fait la une des journaux et a ému beaucoup de gens. Cette jeune Autrichienne de 18 ans kidnappée le 02 mars 1998 sur le chemin de l'école a eu le courage d'échapper à son ravisseur Wolfgang Priklopil le 23 août après huit années de séquestration à quelques kilomètres de Vienne. Son ravisseur s'est suicidé le jour même, se jetant sous un train, geste de  désespoir certain, de peur aussi. Il avait 44 ans et aimait se faire appeler maître.. Peut être ici  aussi y a t-il tout un symbole.

Les médias écrivant sur le sujet semblent quelque peu déconcertés par le comportement de cette jeune femme qui déclare ne pas vouloir nourrir de sentiments de haine ou de rancœurs à l'égard de son ravisseur. Elle précise dans une lettre parue le 28/08 sur le site Lci, lettre adressée aux journalistes et à l'opinion mondiale: « Je suis devenue une jeune femme avec un intérêt pour la culture et consciente des besoins humains. Mon cadre de vie : ma pièce était correctement équipée. La vie quotidienne se déroulait de façon tout à fait réglée. Quant à la relation au ravisseur, il n'était pas mon maître. J'étais aussi forte que lui. Symboliquement, il m'a portée à bout de bras tout en me foulant aux pieds » Et d'ajouter:  « Il faisait partie de ma vie, c'est pourquoi d'une certaine manière je porte son deuil. » Natascha selon les dires des médias souffrirait du  syndrome de Stockholm. Cette jeune Autrichienne a vécu huit ans auprès de cet homme, partageant avec lui les travaux ménagers, la lecture, les soirées devant la télévision, des discussions etc.. » Il est donc bien compréhensible qu'un certain lien se soit créé entre eux. Peut-on lui reprocher d'avoir de l'empathie ou même de la sympathie pour cet homme ?  Cet homme l'aura en fait quasiment élevé. Comment réagirions-nous à la place de la fillette enlevée ?

Celle-ci semble avoir bien compris la prudence avec laquelle elle devra faire face dans les jours, mois et années à venir pour que les médias n'utilisent pas n'importe quel bruit qui est à côté du vrai. Dans cette même lettre Natascha y met le ton : « Message aux médias : la seule chose que la presse doit m'épargner, c'est l'éternelle calomnie, les interprétations erronées et le manque de respect à mon égard. »  Mais quelle souffrance peut pousser un homme de 36 ans à envisager un l'enlèvement,  à s'emparer d'une enfant de 10 ans ?  Une maladie mentale ? Notre égoïsme, notre individualisme collectif qui a des répercussions sur autrui dans l'univers  ne peuvent-ils pas être une des causes pouvant générer une attitude comme celle de Wolfgang Priklopil? Ce fait-divers a suscité en nous bien des questions sur la manière dont les medias transmettent l'information. Celle ci en effet n'est pas dénuée de mensonge. Et sur la façon que nous avons de les écouter qui n'est pas dénuée de jugements hâtifs. Parler du syndrome de Stockholm sans tenter de comprendre pourquoi des otages en arrivent à s'identifier à leurs ravisseurs, est-ce vraiment sage ? Quand Natascha déclare instamment: "Tout le monde veut me poser des questions intimes, mais ces questions ne concernent personne d'autre que moi. Je me sens bien au point où j'en suis actuellement", Elle invite peut être aussi chacun à entrer intimement en lui-même et à revoir les considérations que l'on peut avoir sur un tel sujet. Le ton de commisérations que prennent les média dans le traitement d'un tel fait s'accompagne la plupart du temps d'un discours qui fait l'impasse sur les aspirations profondes de l'homme et des causes réelles qui poussent à un acte comme celui ci. Tout en nous gardant bien de soutenir de quelques manières que ce soit la pédophilie, si tel est le cas ici, notre devoir est de nous interroger sur cette question au delà de l'émotion que ce phénomène soulève. Et donc aussi d'une certaine manière, sur ce qui lui est lié, à savoir la responsabilité collective, qui, de près ou de loin participe et ce inévitablement d'un tel geste. Certes, difficile sinon impossible à estimer, on peut quand même se demander ce que l'enfant incarne pour un adulte ? Car l'un des nœuds du problème est là. D'ailleurs la propension que montrent nos sociétés à vouloir hisser l'enfant comme valeur et symbole sacré en témoigne. C'est parce que l'homme s'est éloigné de sa capacité à générer et à entretenir en lui-même l'innocence ou la pureté comme force transcendante, que par compensation, il nourrit une volonté d'hyper protection à l'égard de l'enfant. Ce désir ardent de retour au Bien par les retrouvailles de l'innocence ne serait ce pas ça le véritable mobile inavoué, la quête universelle qui se retrouve chez tout humain ? La recherche de la pureté chez le pédophile, orientée dans un sens perverti, au mépris de l'enfant, n'est pas si étrangère à cette quête intime de retour au Bien qui anime l'humanité. Il faudrait regarder cela avec une grande humilité, ce qui ne veut pas dire ne pas se protéger des êtres atteints et dominés par leurs phobies et pulsions. Qui n'en a pas ? Peut être aussi Wolfgang Priklopil n'at-il jamais eu la chance d'assumer une paternité et que Natascha fut sensible à cette frustration. L'attention qu'elle a montrée à l'égard de cet homme va bien au-delà de tout ce que peut concevoir et réaliser toute institution sociale. Ce fait nous invite à voir de plus loin et plus précisément quelque chose de l'être. Ou la vie n'est-elle pas l'otage de quelque chose et de quelqu'un ? Et combien il est impossible de juger. L'enfant ne juge pas, par cette histoire pleine de grandeur, il y a comme un magnifique appel et une magistrale leçon qui nous poussent à changer notre regard sur l'humanité. A priori, statistiquement ceux qui se livrent au rapt d'enfants ne restent pas en la compagnie de celui ou celle qui a passé le cap de l'enfance. L'attirance tombe, ce qui ne fut pas le cas chez W. Priklopil. La relation a passé le stade de l'adolescence. Mais nous ne pouvons aller au delà de ce constat sans tomber dans des présupposés et spéculer sur ce que nous ignorons.

En rédigeant cet article, nous exprimons  le vœu que notre écoute passive trop souvent encline aux préjugés devienne une écoute active, toujours à la recherche du vrai. Nous espérons aussi par là apporter notre soutien à ceux qui doivent comme le firent Brigitta Sirny la maman de Natascha et Ludwig Koch son papa, faire face à une  épreuve hors du commun. Puissions nous retrouver cette intelligence spirituelle devenue faible lumignon depuis la chute d'éden. Dans la révélation d'Arès Dieu par la bouche de Jésus dit : « la vérité c'est que le monde doit changer». Croyant ou incroyant, qu'importe, ce monde à besoin d'actes de Bien pour enrayer la souffrance humaine trop présente encore aujourd'hui, chaque acte de Bien compte dans ce monde, n'en doutons pas ! Changeons en bien  chaque jour davantage pour que des faits-divers comme celui-ci disparaissent à tout jamais, ainsi nous deviendrons créateurs de nos vies et du monde. Changeons chaque jour davantage afin de découvrir ce pourquoi nous avons été créés : EDEN

MarielleJ. et Jean-Claude D.

Illustration: Bruno Montagnac

Les mots en italiques sont extraits de la Révélation d'Arès.

Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à adopter peu ou prou le point de vue de ceux-ci. Ce comportement paradoxal des victimes de prise d'otage, a été décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain F. Ochberg qui lui donne le nom de « syndrome de Stockholm ».

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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 22:10

Le pasteur évangéliste américain Tommy Lee Osborn âgé de 84 ans est actuellement en France pour une tournée très médiatisée.10 000 personnes étaient attendues hier 27 août sur l’esplanade du château de Vincennes. Chants et gospels accompagnent ces soirées d’évangélisation. L’organisation de séminaires à Montreuil sur le thème « vie et miracle » a réuni 4000 personnes. Le message de TL Osborn que l’on peut trouver sur ses tracts indique : « J’ai enseigné la foi en Dieu dans plus de 80 pays. Jésus a toujours guéri les malades je prie donc pour les malades et Dieu fait encore beaucoup de miracles quand nous croyons en sa parole. Croyez en Dieu. Je ne suis pas un guérisseur mais je sais que Dieu exauce la prière. La foi en Dieu nous donne à tous vie, santé, paix et dignité. » En ajoutant  « Crois seulement Dieu exaucera ! » Pour le rédacteur de freeparleur qui observe la Révélation d’Arès dictée par le Créateur lui-même et qui s’efforce de vivre la Parole qu’elle contient, ce genre d’évènement et de message ne laissent pas indifférent. Alors qu’en penser ?

- Que vous inspire ce type de message assez représentatif d’une foi à la fois très fervente et très axée sur les miracles et guérisons, tout en propageant à sa manière aussi l’Evangile ?

- La Révélation d’Arès n’enseigne pas la foi en tant que telle, mais appelle au retour à la vie spirituelle. C’est d’ailleurs très édifiant et paradoxale à première vue de lire dés la première veillée de l’Evangile donnée à Arès dans laquelle le Créateur par la bouche de Jésus et s’adressant à celui qui était un prêtre à l’époque déclare : « ...te croyant en paix avec Moi…, croyant marcher devant Moi…Croyant donné Ma Parole…Croyant exaucé Mes vœux… ». Jésus qui parle au frère Michel en plein cœur de l’hiver 1974 dans un petit bled de Gironde est sans complaisance pour cet homme de 45 ans qui se croyait dans la paix avec le Créateur en dispensant sa Parole. La Révélation d’Arès plus tard dans une autre veillée montrera la générosité de son Auteur en lui disant qu’il ne demande pas l’abolition des assemblées de culte mais le nettoyage de celles-ci notamment de ses princes, prêtres et docteurs et des enseignements illusoires que ceux-ci dispensent. En premier sont visées les paroles de Pierre, Paul et Jean, qui innocemment ou non initièrent la théologie qui fut à l’origine de graves déviances et divisions au sein de la famille chrétienne. La plus en vogue étant la croyance incrustée que la foi seule sauve, plus ou moins  liée au sacrifice de Jésus qui aurait ainsi racheté les péchés de la multitude. Alors que Jésus fut simplement et atrocement exécuté par le pouvoir en place à l’époque.

On voit au bout de quelques lectures de la Révélation d’Arès que celle ci  libère totalement la foi des carcans que lui a mis l’histoire au travers des dogmes et inventions de docteurs sincères ou pas. Le message arésien c’est plutôt celui-ci : Ce n’est pas ce en quoi vous croyez qui vous sauve mais ce que vous ferez comme Bien. Le salut est au bout d’un chemin ou ascension à la fois personnel et de relation avec les autres pourvu que nos actes témoignent du changement. Les fruits ou les œuvres dont parlaient déjà Jésus et Jean le Baptiste, il y a deux mille ans. On découvre ainsi qu’un athée qui ne croit en aucune forme de religiosité mais qui s’efforce de vivre pour la paix et d’établir l’équité participe de l’accomplissement de la Parole du Créateur.

- La foi serait donc inutile ou superflue ?

Non mais elle est pour ainsi dire une sorte de semence stérile si elle en reste à des principes déclamatoires qui n’aboutissement à aucun changement profond dans l’individu et dans le monde. Les miracles comme les guérisons sont des faits qui aussi spectaculaires qu’ils puissent paraitre restent de très faible portée s’ils ne poussent pas le miraculé à se créer en homme de bonté et de courage. La foi est une dynamique, celle de l’énergie que génère l’auto-miraculé lui-même, en changeant sa vie. Le vrai miracle d’ailleurs éprouve plutôt l’homme qui s’oblige sans cesse à se remettre en question à chercher à activer le bien en lui et avec ou vers les autres. La foi est donc plutôt une affaire de conscience. L’état passif de l’homme n’agissant qu’a titre de réceptacle impersonnelle comme l’a souvent voulu ou imaginé la religion ne peut être qu’une transition, un passage avant la vie spirituelle.

-TL Osborn participe quand même au réveil de la foi en prêchant publiquement la parole de Jésus ?

Oui cet homme a du mérite, au vu de son âge, on peut dire que son œuvre et sa personne sont plutôt une sorte de miracle qui prouve à sa manière que la foi et ses formes d’expressions et les relations qu’elle tisse sont complexes. Nous ne pouvons juger personne. Dans l’état actuel de la foi et des faiblesses humaines, du besoin de réconfort et consolation face aux souffrances, il est très difficile au faible lumignon de l’intelligence humaine de discerner par quelles voies précisément passe le grand souffle du Créateur. Nous savons juste que le Père de l’humanité ne s’arrête pas aux formes de foi ou d’absence ou refus de foi mais qu’Il appuie tous ceux qui font les efforts pour s’élever et changer le monde. Au fond c’est plutôt encourageant, généreux et plein d’espérance.

 

Les mots en italiques sont extraits de la révélation d'Arès.

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26 août 2006 6 26 /08 /août /2006 12:31

Les titres et les unes des journaux l’affichent quotidiennement avec des portraits souriants ou crispés, des gros plans avec  parfois seulement une paire d’oeil en photo.En France la campagne présidentielle a ouvert ses chapiteaux et colonnes pour la future intronisation. Deux prétendants font figure de favoris pour le round final. L’issue semble déjà décidée, un peu comme au tour de France où la seule inconnue tourne autour de 2 ou 3 interrogations. Comment se comporteront les candidats dans la montagne des interviews et  à qui profiteront les "contre la montre" télévisés ? Sans oublier le clou du suspense à savoir les troubles fêtes et outsiders dont un certain JMLP comme en 2002 pourrait ravir la deuxième place du podium. Pendant ce temps on apprend qu’Hugo Chavez fait un tour dans les pays arabes et qu’il est très bien accueilli, son portrait rivalise avec celui du Che et d’Arafat. L'Union astronomique internationale réunie en assemblée générale à Prague jeudi 24 août a donné pour la première fois une définition rigoureuse à la notion de planète et Pluton est rétrogradé au rang de planète naine.

Au delà des commentaires ironiques toujours assez faciles à exprimer, que penser et tirer de ce genre d’évènements, qui porte à réfléchir, pousse l’esprit à changer de vision?

L’homme manifestement a grand besoin de spectacle. Tout dans l’univers serait-il même sombrement et "secrètement" appelé à participer à un permanent grand concert de la vie créatrice ? Oui sans aucun doute et l'homme a une place privilégiée par la nature même qu'il tient du Créateur ?  C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il peut se poser ce genre de questions qui parfois lui chatouillent les doigts de pieds.

Par exemple : Là, ce qu’offre le monde sous nos yeux , est ce l'état normal et indéboulonnable d'un monde encore dans sa phase dinosaurienne ? Qu'est ce qui concourt à l'évolution ?

Uniquement l'agitation des atomes sous l'effet du hasard ? 

L'homme en lent processus de changement sait que le  temps qui vient, celui qu’annonce l’âme dans un air de fête, l'âme que son changement en bien produit, cet homme sent qu'il inaugure ainsi le temps où chacun brillera de mille feux, chaque jour. Et si cet homme le déclare tout de go, il y a de fortes chances qu'on lui rétorque:

-Mais mon ami vous êtes manipulé par la fantasmagorie hollywoodienne, revenez sur terre, cessez de rêver. La vie c’est la jungle, il n’y a que le cinéma pour essayer de vous le faire oublier ou alors le délire d’une secte!

- Ah bon, répond l'homme proche du petit prince de St Exupéry, décidément très naïf, mais moi je vois plein de choses briller, pas seulement dans le ciel le soir quand le soleil se couche mais aussi chez les gens que je croise. Beaucoup de visages sont sublimes et même celui qui sent pas très bon et qui mendie, je lui trouve un air marrant parfois.

- Oui, oui mon petit mais toi  tu es petit c’est pour ça que tu vois les choses comme dans un conte de fée, mais crois-moi, j’ai roulé ma bosse et ce n’est pas ce que tu crois: tu verras plus tard

- Tu me l’as déjà dit grand père, la vie est comme une tartine de m. et on en mange une bouchée chaque jour. (Profonde inspiration et sourire du grand père qui sent enfin que sa leçon a profité). Mais moi je sens que la terre est un grand jardin avec pleins de fleurs.

La maman du petit prince vient à leur rencontre. Et le grand père de se lamenter d’un air amusé sur l’innocence du petit.

L’anecdote du vieux et de l’enfant est une illustration comme l’allégorie du sérieux qu’oppose le monde fatigué  à l’espérance fraiche car sans cesse renouvelée dans l’âme et le cœur cherchant la lumière. Elle est comme le dialogue intérieur de l’amour et de la raison, à l’image de la marée se répandant d’une rive à une autre. Le mouvement des extrêmes, la vibration des atomes qui de la matière à l’impondérable navigue, se déleste puis se renchérit et se redonne ailleurs.

On ne parle jamais de l’amour et de la raison dans une campagne politique ou dans les discussions branchées sauf  pour les cuisiner et les servir comme ce vieux cheval usé, cuit dans la sueur qu’évoque la Révélation d’Arès (XXX, 9) avec un certain humour en parlant du vieux monde, des dogmes et enseignements illusoires dont le système apprêta à son goût sans vergogne la parole du Créateur au profit de quelques interprétations qui firent le succès des princes du culte. La politique qui est aussi un culte, est un peu comme le gui accroché à l’arbre, charmant l'oeil mais lui suçant sa sève tout en étant censé porter bonheur.

- Soyez sérieux : que ferions nous sans la politique, ce serait l'anarchie, le désordre.

-Et qu'est le monde très politisé depuis des siècles ? L'homme a perdu pied et confiance en lui même par un long processus, ou chute d'Adam. Ne  cherchons pas sans cesse des bouc émissaires, ce qui revient presque toujours à juger. Si chacun commence à davantage prendre confiance en lui -même, en l'autre quelqu'il soit, ce qui n'exclut pas la prudence nécessaire, et dans l'interaction féconde possible entre tous, quelque chose d'indéfinissable changera, même à grande échelle.

-Mais de quelle confiance parlez-vous ? L'homme est un loup pour l'homme, c'est pourquoi il lui faut des barrières et des codes et des gens pour organiser le pays.

- On est d’accord, ce sera très long de reprendre confiance et de partir d’une autre perspective,

Mais regardez où nous conduisent l’accroissement jusqu’à l’absurde des lois, normes et systèmes chargés de surveiller les citoyens à  tous les niveaux. On dirait d’ailleurs que tout le monde devient un suspect potentiel. Alors retrouvons la joie et l’intelligence sans lesquelles ce monde deviendra vite invivable.

L'inconvénient du sérieux, c’est qu’il porte à croire que la joie n’est pas un élément moteur et qu’il vaut mieux la résignation dure du cynisme et de l’ordre qui rassure . Un type hilare est toujours un peu suspect à moins qu’il ne revienne tôt ou tard dans le rang des idées établies.

Ce qui est significatif c’est que la crainte de troubler l’ordre public, la trouille viscérale de déborder ce qui est définitivement institué et sacralisé s’accompagne du besoin enivrant de dénigrer et salir. Mais qui réfléchit sur ce plan sur les causes et les effets produits ?

Seuls des zinzins spirituels ?

Ah si beaucoup consentaient à réveiller leur cœur d’enfant et chaque jour alimenter sa  flamme intérieure par des petits gestes simples et ainsi en allumer de nouvelles autour d’eux, sans aucun doute le monde rapidement changerait.

 

Les mots en italiques sont extraits de la Révélation d'Arès.

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