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Ce qui élève l'âme

Vous trouverez ici des textes en prise avec l'actualité. Les rédacteurs s'inspirent de la Révélation d'Arès* pour essayer d'en donner un éclairage spirituel donc non polémique. Les pensées et réflexions sont celles du moment. De fait ce blog se lit comme on lirait un carnet de bord d'un créateur ou chercheur d'âme.

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 22:16

Depuis près de 30 ans, chaque fois que je suis allé dans l'isoloir, j'ai voté pour un candidat de gauche. Je me souviens que dés le collège, la politique prenait une place importante dans beaucoup de discussions. Entre une partie de flipper et une belote, entre une chanson de Marley ou des Stones entre les cours et les "joins" qui circulaient, il me semble avoir traverser la vie sociale comme on traverse le café du commerce. En méditant ces temps ci sur ce qui m'avait poussé ou avait motivé mes choix à opter pour tel candidat et ou programme, je repense à ceux qui incarnaient le changement ou portaient l'espoir du changement. Mon tempérament rebelle s'accommodait mal des défenseurs de l'ordre et des idées trop carrées. 25 ans plus tard, je souris en écoutant le facteur Olivier Besancenot ou le paysan José Bové allant dans les banlieues défendre leur vision simpliste des questions économiques et sociales. Je souris d'autant que je dois aujourd'hui travailler à peu près 60 à 70 heures par semaine pour gagner certains mois moins qu'un smic. Non pas parce qu'il y a des actionnaires ou « des riches » cupides comme croient les voir encore Arlette Laguiller et Marie George Buffet pour qui un patron représente une cible comme Robin des bois avait les siennes. Donc je ne suis pas la victime d'une classe de nantis qui me paient mal mais parce que le commerce, l'activité que j'ai choisi en indépendant et au travers duquel je suis heureux de participer à faire se lever sur notre vieux pays le beau rayon de soleil du self made man, est devenu terriblement difficile. Ingrat est la pratique dans un pays comme la France, du travail qui enthousiasme quand on sait que 43 % de ses gains partiront sous formes de charges sociales dans des caisses dont on ne maitrise pas du tout la circulation, l'arrosage, la redistribution ni les résultats et analyses sur la facon d'arroser au mieux "les plantes" dans une terre aride. Pénible le jeu de la concurrence sur un sol ou la mentalité craint le nouveau, l'inconnu, mais aussi le mensonge qui a creusé des fossés d'incompréhension dans les têtes rendant méfiant l'interlocuteur. Dure époque où des mastodontes capables de produire mille fois plus et plus vite, se pressent aux portes. Toutes ces questions on a l'impression qu'elles sont débattues en profondeur au cours d'une campagne. Mais n'est ce pas trompeur ? Fait on autre chose qu'agiter des vieux chiffons ?

Il y a quelques semaines j'ai reçu un mail accusateur me mettant en garde contre Nicolas Sarkozy assimilé comme son copain outre Atlantique GW Bush à des nazis ! Dieu que la politique rend ceux qui l'observent de trop près et passionnellement, médiocre. Et comment refuser de s'y plonger dans cette période ? Mais je ne m'échaufferai pas la tête dessus je choisirai le moins pire. Je voterai pour François Bayrou davantage par élimination des autres que par choix. J'ai remarqué au passage que Jean Marie Lepen s'était assagi et ses analyses sur la liberté et l'industrie étaient pertinentes. Dommage que son passé lui colle à la peau comme des casseroles et que ceux qui le soutiennent ne fassent pas preuve de plus de réflexions. De toute façon la politique ne change fondamentalement rien dans le fond (XXXIV/6) de l'homme. Je dois changer mon fond qui emprunte une voie tantôt d'arrogance, tantôt de nonchalance. Changer (28,7), non parce que  j'enfreins une morale politique ou religieuse mais parce que je n'arrive plus à créer quand ma nature n'est plus en adéquation ou en osmose avec les lois de son espèce (4,10). Qui pour l'homme est la vie spirituelle libre intelligente, aimante. La vie est adaptation et création deux poles qui peuvent devenir inconciliables quoique inséparables comme tant de choses. Deux éléments qui comme tout ce qui procède du contraste sont fait pour s'enrichir. Quel mot horrible qui sent l'ultra libéralisme. Wouark! Voilà une entrée quelque peu banale, que l'on m'excuse de ne pas avoir traité le sujet des élections aussi sur le ton de la rigolade, parce que le sérieux qui entoure cette grande messe électorale lui donne une importance qu'elle n'a pas. L'avenir montrera je l'espère, que l'individu en se changeant et travaillant à changer et à rayonner, rend obsolète tous ces vieux discours surannés auxquels la Révélation d'Arès donne des noms comme la vieille voix dans la pente (XLV/2) , la queue de vache qui mugit (XXXV/2) ou encore le râle à trois cent gueules (XLV/2). J'espère aussi que des commentaires égaieront et complèteront cette entrée.

Les références en italiques sont extraites de la Révélation d'Arès. Les chiffres romains sont issus de la partie intitulée "Le Livre" et les chiffres classiques renvoient aux veillées et versets de ces veillées qui forment la première partie de la Révélation d'Arès.

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