On a retrouvé les cadavres d’une mère de 32 ans et de sa fille de 5 ans vendredi 30 juin à Aubervilliers dans leur appartement au rez de chaussée d’une tour HLM, en face d’un commissariat, leur décès remonterait à 3 ou 4 mois. (Libération 4/07/06)
Elles se seraient laissé mourir de faim. L’odeur pestilentielle et la vue des mouches auraient alerté un des gardiens.
D’après les témoignages dont la presse s’est fait écho, Doomitra était au RMI et régulièrement suivi par les organismes sociaux, elle recevait différentes aides financières pour payer loyer et électricité, aide à l’enfance etc.…
Doomitra d’origine mauricienne mère célibataire venait de réussir le concours de puéricultrice et bien qu’elle ait perdu sa mère jeune, elle avait la réputation d’être une battante. Chana sa fille, n’avait pas mis les pieds à l’école maternelle ni au centre de loisirs depuis mars.
Cette d’histoire nous rappelle une certaine hécatombe qui avait frappé plusieurs centaines de personnes âgées lors de la canicule de 2003 et pour laquelle la France découvrait soudain le terrible mal que peut représenter l’indifférence.
Paradoxe de nos temps, on peut mourir dans une solitude quasi absolue dans une grande ville tout en bénéficiant d’un tas de soutiens financiers et psycho sociaux.
Réfléchissant aux causes probables de ces décès, on pourra à tord ou à raison parler de troubles psychologiques, de fréquentations de marabout ou avancer l’idée d’effet possible d’une culture développant une philosophie fataliste comme il en existe dans certaines régions d’orient.
Comment l’homme, cet être aux possibilités si grandes, peut il préférer le suicide et la mort à l’effort de se recréer et recréer le monde? Mais avons-nous suffisamment médité sur les causes de la fragilité humaine ? Sur le besoin de solitude et la contradiction entre protection exacerbée de la vie privée et intrusion par toutes sortes de voies « légitimées » à l’intérieure de celle-ci ? Et si la structure administrative était tout bêtement incapable de réduire le fossé entre des pans entiers d’humanité ? Comme il n’existe pas de substitut à la paix, il n’existe pas de substitut à l’amour. La charité n’est pas l’amour. Aussi nécessaire soit elle parfois, la charité ou aide sociale ne peut pas engendrer un être solide et endurant, parce qu’elle se limite bien souvent à panser les plaies. (Révélation d’Arès 25/7)
Ferait-il ce même choix s’il connaissait l’étendue de ses ressources intérieures ?
C’est en redonnant la vision de son Fond (Révélation d’Arès XXXIV/7-9) humain et des prodigieuses forces que celui-ci contient, des limites progressivement dépassables que la tare (Révélation d’Arès 2/12) a introduit en chacun que l’homme peut prendre conscience du chemin qui le sépare de son état de faiblesse à l’état de transcendance. La révélation d’Arès rappelle que cela est possible et que tout dépend de notre volonté. Comme en sport ou l’objectif est simplissime, puisqu’il faut gagner, même au prix de beaucoup d’effort.
Bref il faut vouloir vivre et retrouver sa nature génésiaque.